« Face aux pressions inflationnistes, les TPE/PME ont très majoritairement décidé de soutenir le pouvoir d’achat de leurs salariés en augmentant les salaires et ce, quel que soit leur secteur d’activité, leur région d’activité ou le statut de leurs salariés ». C’est ce qui ressort d’une étude analysant l’évolution des salaires de 433 684 salariés de TPE/PME à laquelle a contribué ORCOM qui fait partie du Cercle Perspectives, à l’initiative de l’enquête menée avec l’institut d’études Init.
Perspectives, le cercle de réflexion qui regroupe les 17 cabinets d’expertise comptable les plus importants de France, dont ORCOM, a donc piloté cette étude avec Init, se fondant sur l’analyse des données clients des cabinets membres, soit les salaires de 433 684 salariés de TPE/PME.
Ce qu’il faut en retenir :
Une augmentation moyenne des salaires de + 3,10 % avec un effet redistributif pour les non-cadres et les femmes
Les salariés non-cadres ont bénéficié d’un effet de rattrapage, leur salaire ayant crû de +3,14 % sur la période contre +2,76 % pour les cadres. De même, les femmes, qui sont structurellement moins bien rémunérés, à compétences égales, que les hommes, ont bénéficié d’un léger effet de rattrapage avec une augmentation de leur salaire de + 3,16 % contre +3,06 % pour les hommes.
Des revalorisations salariales supérieures à la moyenne dans les secteurs en tension
Davantage d’efforts ont été consentis par les secteurs de l’hôtellerie-restauration (+5,23 %) et du secteur du transport (3,68 %) pour attirer ou conserver les talents.
Un alignement progressif sur les salaires franciliens
Sur le plan régional, l’effet de rattrapage a également joué, les salaires tendant à s’aligner progressivement vers ceux de l’Île-de-France, notamment dans les régions où les entreprises sont le plus concentrées. Ainsi, les régions Hauts-de-France (+3,23 %), Auvergne-Rhône-Alpes (+3,20 %), Pays de la Loire (+3,22 %), Nouvelle Aquitaine et Bretagne (+3,17 %) ont accordé des revalorisations salariales supérieures à l’Île-de-France (+ 2,99 %).
Pour aller plus loin : lire l’article publié par les Echos :