Comme dans de nombreuses entreprises en France, les équipes ORCOM ont eu la possibilité de revenir dans les bureaux dès le 11 mai. Le plan de déconfinement a été minutieusement élaboré par les associés, adapté selon les configurations de chaque site. Pascal Valton, associé expert-comptable à Villemandeur, revient sur cette expérience inédite.
[ORCOM] Vous avez, comme sur tous les sites ORCOM, repris le chemin du bureau. Comment cela s’est-il passé ?
[Pascal Valton] Si certains collaborateurs avaient exprimé leur inquiétude à revenir, tous ont été soulagés de voir que nous avions tout mis en œuvre pour assurer leur sécurité. Ils en doutaient, au vu des informations qui circulent en boucle depuis plusieurs semaines sur les difficultés à obtenir des masques en France… Les associés ont accueilli les équipes à leur arrivée à un point d’entrée spécialement identifié dans le plan de circulation mis en place, en remettant à chacun un kit composé de 2 masques lavables et 5 masques chirurgicaux jetables, d’un flacon de gel hydroalcoolique personnalisé à leur prénom, de barres de céréales, jus de fruits.… de quoi reprendre en toute sécurité et avec la bonne énergie. Chacun a aussi pu rapidement réinstaller son poste de travail. Je constate que les mesures de distanciation sociale sont bien respectées, tout le monde porte son masque et les échanges reprennent leurs droits, encadrés par les mesures barrières.
Vous avez fait le choix d’organiser la reprise dès le 11 mai. Pour quelles raisons ?
Cette reprise s’opère avec une organisation associant présence au bureau et télétravail, sur la base d’une rotation de 3 jours en présentiel et 2 jours en télétravail. A la question « pourquoi nous fait-on revenir au bureau », je réponds très simplement que la logistique de nos missions croisées (le travail en équipe), la nécessité de former nos jeunes et de les mener vers l’autonomie, et le besoin de renouer du lien social et des contacts avec ses collègues ne peuvent s’opérer que dans le cadre d’un retour à la normale, c’est-à-dire au bureau. L’objectif à terme est de retrouver les relations humaines nécessaires à tout épanouissement professionnel.
Quelles sont les mesures mises en place ?
Nous avons soigneusement préparé et anticipé notre dé-confinement avec un plan de reprise en 5 chapitres : plan de désinfection des locaux, circulation dans les locaux, affichage et signalétique, organisation du travail et relation client, pour notre site de Villemandeur, les sujets de transport en commun et d’espace minimum dans les bureaux et parties communes n’étant pas identifiés comme bloquants. Parmi les nouvelles mesures, je peux citer le scan systématique de tous les documents entrants ; les secrétariats disposent de gants pour manipuler le courrier. Nous avons limité à 2 le nombre de collaborateurs par bureau et j’ai fixé à 1m80 la distance minimale entre deux postes de travail. Une personne à la fois en salle de pause, du gel hydroalcoolique à disposition à chaque fois qu’une poignée doit être touchée, un sens de circulation strict avec entrée différente de la sortie pour éviter les croisements… Chaque détail a été étudié et une solution mise en place ! Notre rôle, en tant qu’associé, est aussi de positiver et de dédramatiser, tout en étant présent et apporteur de solutions.
Et du côté des clients ?
Nos bureaux sont restés ouverts pendant le confinement et les clients ont pris l’habitude de nous apporter leurs documents. Bien sûr, nous poursuivons nos visioconférences. Mais il est important de pouvoir accueillir nos clients en présentiel, comme avec la campagne en cours sur l’impôt sur les revenus. Pour ces rendez-vous physiques, tout est organisé afin de garantir les gestes barrières et la distanciation sociale. La porte du sas d’entrée reste ouverte et nous avons installé une borne de gel hydroalcoolique pour que chaque visiteur se lave les mains avant d’entrer. Les clients viennent avec leur masque, si ce n’est pas le cas nous leur en fournissons un. Les espaces sont désinfectés après chaque rendez-vous. Quant aux déplacements physiques chez nos clients, ils sont limités aux cas de nécessité absolue et doivent être organisés selon un cadre strict fixant les conditions d’intervention en entreprise, et après validation de l’associé. Nos clients, comme nos collaborateurs, sont rassurés de l’organisation mise en place.