Pour ce dernier portrait d’Orcomienne de la semaine, direction la Chine ! Sarah Orlando, Directrice du site ORCOM C&A à Pékin, a pris ses quartiers dans la capitale depuis plus de 10 ans où elle dirige une équipe 100 % féminine…
Quel est votre parcours ?
J’habite en Chine depuis maintenant 11 ans même si ma première expérience en Chine date d’il y a 17 ans à Pékin où j’ai suivi un cours de chinois après mon diplôme en Economie en Italie. Après ma formation en Italie et après avoir construit les bases de mes compétences économiques et financières, je suis retournée en Chine en 2010, d’abord pour contribuer au démarrage d’une agence média, China Files, puis en tant que directrice générale du RCS MediaGroup (pendant la période d’expansion maximale, j’ai géré plus de 100 personnes dans 4 bureaux différents, tous chinois). À cette occasion, j’étais un client de l’actuel Orcom (alors C&A), et c’était mon premier contact avec ORCOM. Depuis mon arrivée en octobre 2019, je suis responsable de la branche de Pékin.
En trois mots, comment décririez-vous votre rôle ?
Responsable, informée, interconnectée.
Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?
Les gens (de ma famille aux collègues avec lesquels j’ai le privilège de travailler, en passant par les autres personnes de ma vie). À Pékin, je manage 7 personnes. Nous sommes un petit bureau, mais les ressources sont très bien formées. Et – étonnamment – nous sommes toutes des femmes !
Quels sont vos principaux défis professionnels ?
Trouver chaque jour des occasions pour s’améliorer et devenir un point de repère fiable et stable pour les clients et les collègues. L’un des défis auxquels je suis souvent confrontée dans mon travail quotidien est de faire en sorte que le talent individuel s’épanouisse, et de l’harmoniser avec le concept d’équipe.
Si vous pouviez être quelqu’un d’autre le temps d’une journée, qui aimeriez-vous être ?
J’aimerais être chef d’orchestre parce que j’aime la musique, mais surtout parce que c’est le rôle de gestion le plus inclusif et le plus complexe que je puisse imaginer. Exiger une précision d’exécution maximale de la part d’êtres humains qui doivent donner le meilleur d’eux-mêmes malgré les défis quotidiens que la vie nous impose. J’aimerais aussi être un jardinier, car c’est l’une des plus belles métaphores qui m’a été transmise au cours de mes années universitaires : un dirigeant est comme un jardinier, dans le sens où il est doté de graines, de terre et d’eau. L’habileté consiste alors à faire pousser chaque graine pour ce qu’elle est, sans la forcer à être autre chose, en exaltant sa propre nature.
Quand est la dernière fois où vous avez ri aux larmes ?
Le week-end dernier en jouant à cache-cache avec mon fils Enea, 4 ans, qui aura bientôt un petit frère !
Que contient votre liste de vœux pour ces 5 prochaines années ?
La santé, beaucoup d’amour, la possibilité de voyager à nouveau et de voir mes proches dispersés dans le monde entier, la réussite professionnelle et quelques surprises chanceuses.