Ce mardi 25 août, l’équipe ORCOM Tours s’est donnée rendez-vous sur le toit pour, encadrés par un apiculteur, participer à la première récolte des ruches ORCOM installées en juillet 2019. Les abeilles elles aussi étaient au rendez-vous et n’ont pas hésité à défendre leur nectar tant convoité… Jean-Marc Leconte, associé ORCOM Tours, en porte encore quelques marques et revient sur cette première.
[ORCOM] Pourquoi avoir installé des ruches sur votre toit ?
[Jean-Marc Leconte] Installer des ruches est un signe concret de notre engagement pour la biodiversité – animale et végétale car 80 % des plantes à fleurs sont pollinisées par les abeilles (données INRA). Contribuer à la préservation des abeilles est un engagement parfaitement en phase avec nos valeurs et notre démarche RSE.
Paradoxalement, les villes sont aujourd’hui devenues des environnements favorables aux abeilles, alors que l’urbanisation a causé leur diminution. Aujourd’hui, en installant des ruches sur les toits, nous participons au rétablissement des abeilles en ville, nous sensibilisons nos parties prenantes (collaborateurs, clients, partenaires) à la préservation de cet insecte, et nous avons le plaisir de goûter et de partager notre miel « 100 % maison » !
[ORCOM] Comment s’est passée cette première récolte ?
[Jean-Marc Leconte] Depuis un an, les toits d’ORCOM Tours sont régulièrement visités par un apiculteur, en charge de l’entretien et de la gestion des 6 ruches orcomiennes. Vers 16h00, ce mardi, les 15 collaborateurs du site se sont rassemblés sur le toit pour assister, impatients et intrigués, à cette première récolte… Mais ils ont dû se disperser rapidement face à l’agitation des abeilles, entrées en résistance pour défendre leur production ! Revenus dans les bureaux, nous avons pu goûter ce premier millésime avec délectation. Une ruche semble d’ailleurs particulièrement prometteuse ! Il faudra attendre le retour de notre apiculteur pour savoir si 2020 est une bonne année.
Ce tableau semble idéal… mais à l’inspection des ruches, une mauvaise surprise nous attendait. Les frelons asiatiques avaient profité de notre absence pendant les vacances pour attaquer nos abeilles. Résultat : 2 ruches sur 6 sont détruites ou désertées. Il faudra attendre le printemps prochain pour les repeupler.
[ORCOM] Les collaborateurs sont-ils impliqués à cette aventure mellifère ?
[Jean-Marc Leconte] Nos abeilles mobilisent toutes les bonnes volontés. Face à l’invasion des frelons par exemple, il fallait réagir et vite. Hier nous avons fait un atelier collectif « piège à frelons » entre midi et deux, munis de nos bouteilles en plastique et de notre mélange bière-grenadine qui paraît-il leur est irrésistible… Nous avons installés les pièges aujourd’hui et les changerons régulièrement. Et cet été, nous leur avons créé des points d’eau sur le toit, pour qu’elles n’aient pas à parcourir la distance les séparant du Cher. Par sécurité, et par souci de l’optimisation de la production. Vous connaissez le dicton : chassez le naturel…
Quelques chiffres clés
- L’abeille est l’un des pollinisateurs majeur en Europe.
- Insecte généraliste, l’abeille va butiner dans un rayon de 3 km autour de la ruche, toutes essences florales confondues.
- 40 % de ce que nous mangeons et 80 % des espèces végétales sur Terre dépendent directement de la pollinisation.
- La valeur économique de l’activité des insectes est évaluée à 153 milliards d’euros.
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