La RSE -Responsabilité Sociétale des Entreprises- représente la contribution des entreprises au développement durable par la prise en compte des préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités. Démarche volontariste, rendue obligatoire avec la loi Pacte, la RSE est devenue stratégique du fait des enjeux universels auxquels elle permet de répondre : avoir un impact positif sur la société tout en développant son activité.
Les grandes tendances économiques qui ont émergé et se sont accélérées avec la crise sanitaire se confirment: urgence climatique, transformation digitale et intelligence artificielle, gestion des talents et quête de sens, autonomie et souveraineté … Entre opportunités à saisir et risques à anticiper, la modification des référentiels induite par ces bouleversements conjoncturels impacte les organisations au cœur de leur stratégie et peut les mettre en péril. La rapidité de ces évolutions impose aux entreprises de bâtir la résilience et de se projeter sur le long terme pour assurer leur pérennité. Dans ce contexte, il est primordial pour les entreprises de ré interroger leur modèle d’affaires et de création de valeur.
La RSE : Un outil de la stratégie d’entreprise pour une performance durable
Souvent associée aux préoccupations environnementales, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) couvre en réalité l’ensemble du prisme social et sociétal des organisations et s’invite à la table des grandes stratégies d’entreprise. Impactant en profondeur les business models des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, elle constitue une véritable opportunité d’engager une nouvelle dynamique pour retravailler les stratégies, les politiques, les processus et les outils tout en accompagnant le développement de nouveaux repères et compétences. La RSE est une démarche génératrice de progrès qui offre de nombreux bénéfices pour les entreprises: développer sa marque employeur, gagner en compétitivité, améliorer sa performance, assurer sa pérennité ou encore accéder à de meilleures sources de financement.
Alors que la RSE s’impose à toutes les entreprises quelle que soit leur taille, les experts-comptables sont en première ligne pour analyser, accompagner et conseiller les dirigeants dans cette nécessaire transformation. ORCOM a choisi de développer une offre de conseil spécifique à la RSE dont la première étape est la réalisation d’un diagnostic complet combinant analyse qualitative et scoring. Objectif : évaluer la maturité RSE avec un état des lieux et des recommandations donnant lieu à l’élaboration d’un plan d’actions.
Des dispositifs nationaux et régionaux existent pour aider les entreprises à financer leurs projets de transition. Les équipes RSE d’ORCOM facilitent la mise en relation avec les acteurs du financement des transitions (Régions, ADEME, BpiFrance…).
Une démarche RSE volontaire autour d’un cadre règlementaire et législatif plus incitatif
Basée sur des initiatives volontaires, la Responsabilité Sociétale des Entreprises se structure autour d’un cadre réglementaire beaucoup plus incitatif et qui pousse à davantage de transparence tant à l’échelle nationale (Loi relative aux Nouvelles Régulations Économiques, Lois Grenelle 1 et 2, Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, Loi Pacte…) qu’européenne (Taxonomie, CSRD) et ce sur quatre domaines majeurs : reporting extra-financier, climat – biodiversité, économie circulaire et mobilité.
Nous encourageons les entreprises à engager dès maintenant les réflexions autour de leur stratégie RSE à accélérer leurs projets de transition et à considérer la RSE comme un levier stratégique et non comme un simple enjeu règlementaire.
Aujourd’hui, une entreprise peut formaliser et publier un rapport RSE qui n’est pas normé. Demain les entreprises de plus de 250 salariés auront l’obligation d’établir un reporting extra-financier comportant des données non-monétaires notamment sur les risques / impacts des enjeux de durabilité sur leur organisation et leur environnement. Ce reporting, contrairement au rapport RSE, est normé par des critères au niveau européen pour davantage de transparence et pour faciliter la comparaison des reportings des entreprises autour d’un langage commun.
La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est une directive européenne relative à la publication des données extra-financières des entreprises. Elle vise à renforcer les obligations des entreprises en matière de transparence et à évaluer leur impact sur les critères ESG ainsi que leur degré d’engagement vis à vis des enjeux environnementaux et sociaux.
À horizon 2027, le périmètre de la CSRD couvrira près de 50 000 entreprises. Figurant parmi les principaux cabinets d’audit et de commissariat aux comptes en France, le pôle Audit d’ORCOM est inscrit dans un processus d’accréditation OTI (Organisme Tiers Indépendant) par le COFRAC pour les activités de vérification des rapports de durabilité.
Entreprise à mission
La loi PACTE donne aux entreprises l’opportunité de se doter d’une raison d’être intégrant la prise en compte des impacts sociaux, sociétaux et environnementaux de leurs acitivés, et de l’inscrire dans leurs statuts pour devenir entreprise à mission.
L’Observatoire des Entreprises à mission estime à environ 10 000 le nombre de sociétés qui pourraient faire évoluer leurs statuts d’ici 2025. Le statut d’entreprise à mission est un acte officiel qui s’avère engageant et exigeant. Il implique une bonne connaissance des sujets juridiques liés à la démarche. C’est pourquoi le département juridique d’ORCOM accompagne les entreprises qui veulent franchir le pas.