Yann Eliès, Michel Desjoyaux, Jean Le Cam, Armel Le Cléac’h… Tous ont remporté la Solitaire du Figaro. Qui entrera dans la légende en 2021 ? Une bonne trentaine de bateaux, dont ORCOM, est attendue sur la ligne de départ de la 52e édition de la célèbre Solitaire, à Saint-Nazaire le 22 août prochain.
La course des légendes
C’est dans un restaurant parisien qu’est née la Solitaire en 1969. Jean-Michel Barrault et Jean-Louis Guillemard collaborent tous les deux au journal l’Aurore et ont l’idée de créer une course en solitaire pour le grand public. Le départ de la première édition de la course de l’Aurore est donné en août 1970. Cette course devient la Solitaire du Figaro en 1980 lorsque le Figaro rachète l’Aurore, et s’installe comme une véritable institution de la course au large au fil des ans.
Depuis le début, la course se court au temps. Le premier arrivé a gagné ! Les plus grands marins y ont ainsi fait leurs gammes. Car la Solitaire du Figaro est considérée comme l’une des courses les plus exigeante pour s’affronter en solitaire. Ainsi depuis plus de 50 ans la plus ancienne des courses française offre une régate d’un niveau sportif inégalé souvent qualifiée d’intense et imprévisible, voire douloureuse mais toujours inoubliable. Le tenant du titre et vainqueur de l’édition 2020 est Armel Le Cléac’h. Il a rejoint le club très fermé des triples vainqueurs de la Solitaire du Figaro avec Philippe Poupon, Jean Le Cam, Michel Desjoyeaux, Jérémie Beyou et Yann Eliès.
Le parcours 2021
- Etape 1 : Saint-Nazaire/Lorient (689 milles) – du 22 au 26 août
- Etape 2 : Lorient/Fécamp (490 milles) – du 29 aout au 1er septembre
- Etape 3 : Fécamp/Baie de Morlaix (624 milles) – du 5 au 9 septembre
- Etape 4 : Baie de Morlaix/Saint-Nazaire (685 milles) – du 12 au 16 septembre
Cette 52e édition s’annonce tout aussi exigeante. Une régate où il faudra avoir les nerfs solides sur de longues étapes qui dépasseront souvent les 1 000 kms. Et si, exceptionnellement, elle ne fera escale que dans des ports français, les navigateurs balaieront en long et en large les mers entre l’Espagne, l’Angleterre et l’Irlande. « C’est ça pour moi la Solitaire », expliquait Francis Le Goff, directeur sportif de la course, au Figaro « Celle-là sera exigeante, avec quatre nuits en mer et des grandes étapes de large, sans marque de parcours. Ce sera très formateur, c’est important pour les jeunes qui s’y engagent. » Pour bien lire un parcours, il faut savoir lire les options à prendre à l’approche d’une île, d’une bascule de marée, d’une dépression annoncée, Jules Delpech et ses concurrents devront être de fins stratèges. « Les marins le disent eux-mêmes, ils viennent sur La Solitaire du Figaro pour se faire mal », explique Alex Picot, chef de projet OC Sport Pen Duick en charge de la Solitaire. « Nous avons donc fait ce choix d’une édition longue, dure et exigeante, qui va permettre également de montrer ce que le Figaro Bénéteau 3 a dans le ventre ».
Pour suivre Jules Delpech sur facebook : https://www.facebook.com/anouslasolitaire/