Depuis le 1er janvier 2018, les revenus de capitaux mobiliers (dividendes) et des plus-values mobilières (cessions de titres) sont soumis au prélèvement forfaitaire unique avec la possibilité d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Qu’est-ce que le prélèvement forfaitaire unique (PFU) ?
Le taux du PFU est fixé à 30 % des revenus sans abattement. Il correspond à 12,8 % d’impôt sur le revenu et à 17,2 % au titre des prélèvements sociaux.
Est-il opportun d’opter pour le barème progressif ?
Le contribuable peut renoncer au PFU et opter pour le barème progressif dans la déclaration de revenus 2018 à déposer en mai 2019. L’option permet de bénéficier de certains abattements (40 % pour les dividendes et durée de détention pour les plus-values) et d’une déduction d’une quote-part de la CSG.
Cette option devra être faite en fonction du taux marginal d’imposition et des abattements applicables.
Généralement, il est intéressant de rester au PFU si le contribuable est imposé à un taux marginal supérieur à 30 %.
L’option pour le barème est irrévocable et s’applique à tous les revenus financiers. Il n’est pas possible de choisir le PFU pour une plus-value et le barème progressif pour une autre plus-value ou un dividende.
Il convient dans chaque cas de faire la simulation PFU ou barème progressif avant le dépôt de votre déclaration des revenus 2018.