L’endroit où il fallait être début janvier c’était à Las Vegas, pour le CES 2019 (Consumer Electronics Show), 52e édition du nom, « the » événement Tech international à ne rater sous aucun prétexte. Et justement, ORCOM y était, avec Salomon Kapetas associé ORCOM-KVB aux Etats-Unis. Retour sur cette immersion aussi techno que business.
Salomon Kapetas, vous participez au CES depuis 5 ans, racontez-nous votre première fois ?
C’était sur la demande de la Chambre de commerce de Paris, afin d’organiser une présentation sur la création d’une filiale aux Etats-Unis. L’accueil a été immédiat, renforcé par une véritable appétence des start-ups et des PME françaises sur le sujet. Quand elles viennent sur le CES, c’est pour présenter leurs produits, trouver des contacts intéressants… Mais dès qu’il s’agit de concrétiser « l’after », elles ont besoin d’être accompagnées sur toutes les problématiques liées au « comment je fais pour créer une filiale aux States ». Nous leur proposons des solutions simples et pragmatiques qui répondent à leurs besoins.
Comment ORCOM KVB est-il perçu dans le milieu de la Tech ?
ORCOM est devenu un acteur reconnu dans la tech française, du fait de nos liens historiques avec la French Tech Hub (rappelons qu’ORCOM est Golden Partner French Tech), de notre présence récurrente sur ce salon, de notre implication et de nos références, puisque nous accompagnons de nombreux clients exerçant dans ce milieu et présents sur le salon, dont certains contacts ont d’ailleurs été initiés au CES, comme c’est le cas pour Odysée notamment. C’est un petit monde dans lequel il faut être actif et réactif ! D’année en année, rendez-vous est donné pour l’édition prochaine.
Décrivez-nous le salon…
Le CES est un endroit incroyable, un musée géant qui concentre tout ce que la technologie peut produire de plus fou. Cette vision hyperconnectée du futur s’expose dans une vitrine de la démesure où seuls 10 à 15 % des produits présentés seront un jour sur le marché… J’avoue qu’on y entre émerveillé et qu’on en sort avec une sensation d’overdose…
Mais ce que je préfère au CES, c’est ce qu’il s’y passe en off, les événements en marge du salon et les opportunités uniques de créer des contacts de qualité. L’esprit est très entrepreneurial, le contact business facile et fluide. Et les décideurs font le voyage, ce qui permet de valider nos présentations, d’échanger efficacement sur les projets et de repartir avec des perspectives solides ! Des contacts ont été pris avec le Groupe la Poste par exemple, qui chapote un incubateur de starts-up, et qui semble très intéressé pour organiser une journée « Etats Unis » avec leurs sociétés. J’ai également pu échanger avec Henri Seydoux, pdg du groupe Parrot, ce qui serait juste impossible ailleurs.
Vous rencontrez exclusivement les entreprises françaises ?
Face aux enjeux d’attractivité de leurs territoires, les collectivités, les chambres consulaires, les agences de développement économiques sont concernées… tous les acteurs institutionnels ayant une compétence économique recherchent des partenaires-conseils pour informer leurs ressortissants. Nous leur proposons des ateliers thématiques USA avec la participation d’avocats spécialisés dans les affaires internationales, l’immigration… Cela leur permet d’apporter un service gratuit aux entreprises de leur région et de positionner ORCOM KVB en tant que référent sur toutes ces questions…
Comment sont traités ces contacts ensuite ?
Les rencontres se font à Paris, avec une rotation mensuelle où nous profitons des synergies avec les équipes d’ORCOM International. L’objectif étant de proposer une approche franco-américaine transfrontalière sur les enjeux spécifiques aux filiales : fiscalité, remontée de dividendes, sécurisation des flux… Autant de domaines où ORCOM excelle.
D’après vous, quels sont les points forts d’Orcom à l’international ?
Il y en a plein, c’est évident (sourire). Mais j’ai envie de mettre l’accent sur notre réactivité décuplée par la solidarité qui existe dans les équipes implantées aux US, en Chine, en Angleterre et à Paris. Une entraide solide et une solidarité de compétences qui, conjuguées, facilitent la coordination de l’équipe, le relai d’information, la communication sur notre écosystème… Un véritable booster !